Le Fouga Magister n°438 au Musée.
Depuis 2013, le Musée de l’Aviation de Warluis expose en extérieur le Fouga Magister n°438.
Ne disposant pas de moyens pharaoniques nous ne pouvons, pour le moment le remettre en parfait état de présentation. Qui sait ? Si un mécène lit ces quelques lignes… Qu’il n’hésite surtout pas à nous contacter.
Présentation.
Le Fouga CM-170 Magister est un biréacteur biplace d’entrainement au pilotage. Construit à un peu moins de 1000 exemplaires, cet appareil fut utilisé par de nombreux pays tels que l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, l’Autriche, le Cambodge, le Congo, le Maroc, Israël etc.
Particulièrement réussi, quelques pays en firent même un guerrier équipé de deux mitrailleuses de nez, voir de roquettes ou de bombes.
En service à près de 400 exemplaires dans l’Armée de l’Air. Cet appareil moderne pour son époque, et qui équipa la Patrouille de France, avait la particularité d’être dépourvu de sièges éjectables.
Une bien longue carrière.
Cet exemplaire, commandé au titre du marché N° 64. 70275 pour l’Armée de l’Air Française, est sorti des usines Fouga de Toulouse-Blagnac en février 1965.
Affecté initialement à l’école de l’Air de Salon de Provence puis sur la Base d’Aulnat (63) en 1974. Il fut retiré du service le 26 novembre 1988. Il totalise 3191,15 hdv.
Acheté aux services des domaines par un particulier, puis rétrocédé et basé sur l’aérodrome de Beauvais, malgré une immatriculation civile (F-WIMQ), il ne reprit plus l’air.
Resté des années sur place, ces moteurs (2 Marboré VI F2 470/480 kg de poussée) et équipements récupérés (ou pillés), le Fouga Magister n°438 est en fait une « coquille vide » recueillie par le Musée de l’Aviation de Warluis en 2013.
Même si cette fin de vie est un peu triste pour un appareil si emblématique, il y a quand même une bonne chose…..
En effet, cet appareil est régulièrement accessible. Le jeune public (et moins jeunes) peut y vivre nombre d’aventures aériennes à son bord.
Par conséquent, une raison de plus de venir au Musée de l’Aviation de Warluis.
(Merci à Christian Berard pour l’ensemble de ces informations.)