Le Mirage F1 : rêve d’acier et de vitesse
Au Musée de l’Aviation de Warluis, chaque avion a son histoire. Mais parmi les appareils exposés, un, attire inévitablement l’attention : le Mirage F1 CT. Non seulement pour son allure racée, mais aussi parce qu’il incarne une page importante de l’aéronautique française, et qu’il est raconté avec passion par les bénévoles.

Un avion conçu pour la supériorité tactique
Le Mirage F1, développé par Dassault Aviation, a effectué son premier vol le 23 décembre 1966 et a été officiellement mis en service au sein de l’Armée de l’air française dès 1973, notamment à la base aérienne de Reims-Champagne. Grâce à son aile en flèche haute et ses volets hypersustentateurs, il peut décoller et atterrir sur des pistes courtes avec une cadence remarquable, tout en dépassant Mach 2 à haute altitude.
De l’intercepteur au chasseur tactique
À la fin des années 1980, l’arrivée du Mirage 2000 dans le rôle d’intercepteur a rendu de nombreux F1 C disponibles. Pour prolonger leur carrière et remplacer des avions vieillissants (Mirage III/E et V), 55 d’entre eux ont été transformés en version Mirage F1 CT (Chasse Tactique). Cette conversion incluait une modernisation complète de l’électronique : radar Cyrano IVM‑R, système de navigation/attaque avec télémètre laser sous le nez, nouveaux sièges éjectables, détecteur d’alerte radar numérique, lance-leurres infrarouges et capacités Air‑to‑Ground renforcées..
Performances et armement polyvalent
Le Mirage F1 CT conserve le moteur SNECMA Atar 9K‑50, générant environ 7.2 T de poussée, ce qui lui confère une vitesse supérieure à Mach 2.2 et une altitude opérationnelle de près de 20 000 m. Il est capable de transporter jusqu’à 6 300 kg d’armement : bombes à grappes, roquettes non guidées, missiles air‑sol, mais aussi missiles air‑air comme le Magic II ou Sidewinder pour l’autodéfense.
Une carrière au service des opérations extérieures
Le modèle exposé au musée est particulièrement chargé d’histoire. Il était initialement en version F1 C, livré en 1981, mais fut converti en CT au milieu des années 1990. Il a servi dans différentes bases françaises et a participé à plusieurs opérations emblématiques : missions d’interception, surveillance ou combat à en Bosnie, au Tchad et dans le Golfe pendant la guerre du Koweït. Il a accumulé plus de 6 300 heures de vol avant d’être mis en stockage, puis confié au musée en 2020 via un prêt longue durée. En 2009, après 6346 heures de vol, il prend sa retraite opérationnelle et est stocké à Châteaudun. Puis en 2020, grâce à une convention de prêt longue durée, de 99 ans avec l’Armée de l’air, il rejoint les collections du musée de Warluis.
Une pièce maîtresse d’un musée vivant
Pour le moment, le Mirage F1 CT est exposé en extérieur. Mais le musée travaille activement à la construction d’un hangar pour mieux le préserver et en faire un espace pédagogique complet.
Le Mirage F1 CT incarne l’histoire de l’aviation française moderne et le lien entre mémoire et passion.Lors des visites, les bénévoles partagent l’histoire de l’appareil, expliquent les systèmes de bord, les missions qu’il a remplies, et les évolutions techniques qu’il a connues au fil du temps. Il est aussi possible de monter dans le cockpit, fait rare dans la région. De quoi captiver les visiteurs, petits et grands, mais aussi inspirer des vocations.
Un avion conçu pour la supériorité tactique
Le Mirage F1, développé par Dassault Aviation, a effectué son premier vol le 23 décembre 1966 et a été officiellement mis en service au sein de l’Armée de l’air française dès 1973, notamment à la base aérienne de Reims-Champagne. Grâce à son aile en flèche haute et ses volets hypersustentateurs, il peut décoller et atterrir sur des pistes courtes avec une cadence remarquable, tout en dépassant Mach 2 à haute altitude.
De l’intercepteur au chasseur tactique
À la fin des années 1980, l’arrivée du Mirage 2000 dans le rôle d’intercepteur a rendu de nombreux F1 C disponibles. Pour prolonger leur carrière et remplacer des avions vieillissants (Mirage III/E et V), 55 d’entre eux ont été transformés en version Mirage F1 CT (Chasse Tactique). Cette conversion incluait une modernisation complète de l’électronique : radar Cyrano IVM‑R, système de navigation/attaque avec télémètre laser sous le nez, nouveaux sièges éjectables, détecteur d’alerte radar numérique, lance-leurres infrarouges et capacités Air‑to‑Ground renforcées..
Performances et armement polyvalent
Le Mirage F1 CT conserve le moteur SNECMA Atar 9K‑50, générant environ 7.2 T de poussée, ce qui lui confère une vitesse supérieure à Mach 2.2 et une altitude opérationnelle de près de 20 000 m. Il est capable de transporter jusqu’à 6 300 kg d’armement : bombes à grappes, roquettes non guidées, missiles air‑sol, mais aussi missiles air‑air comme le Magic II ou Sidewinder pour l’autodéfense.
Une carrière au service des opérations extérieures
Le modèle exposé au musée est particulièrement chargé d’histoire. Il était initialement en version F1 C, livré en 1981, mais fut converti en CT au milieu des années 1990. Il a servi dans différentes bases françaises et a participé à plusieurs opérations emblématiques : missions d’interception, surveillance ou combat à en Bosnie, au Tchad et dans le Golfe pendant la guerre du Koweït. Il a accumulé plus de 6 300 heures de vol avant d’être mis en stockage, puis confié au musée en 2020 via un prêt longue durée. En 2009, après 6346 heures de vol, il prend sa retraite opérationnelle et est stocké à Châteaudun. Puis en 2020, grâce à une convention de prêt longue durée, de 99 ans avec l’Armée de l’air, il rejoint les collections du musée de Warluis.
Une pièce maîtresse d’un musée vivant
Pour le moment, le Mirage F1 CT est exposé en extérieur. Mais le musée travaille activement à la construction d’un hangar pour mieux le préserver et en faire un espace pédagogique complet.
Le Mirage F1 CT incarne l’histoire de l’aviation française moderne et le lien entre mémoire et passion.Lors des visites, les bénévoles partagent l’histoire de l’appareil, expliquent les systèmes de bord, les missions qu’il a remplies, et les évolutions techniques qu’il a connues au fil du temps. Il est aussi possible de monter dans le cockpit, fait rare dans la région. De quoi captiver les visiteurs, petits et grands, mais aussi inspirer des vocations.
@crédit photo LP / Clémence Bauduin